Que s’est-il passé depuis la dernière newsletter ? On commence à parler d’Eko-Stêr dans la presse, nous continuons les ateliers d’échanges, nous lançons un appel à initiatives… On vous raconte tout (ou presque) de cette aventure entrepreneuriale et collective ici.👇
Avril-Mai 2023
ET AVEC CECI ? UN VOISIN d’EKO-STÊR ?
Hasard des choses et des réseaux-sociaux, nous avons découvert un très beau projet de formation à l’agriculture responsable et régénérative 👩🌾 qui était en recherche d’un futur lieu où s’installer. Ils sont venus voir Saint-Vincent-sur-Oust… Il y a eu coup de ❤️ des 2 côtés. Nous croisons les doigts pour qu’ils soient bientôt nos voisins !
23 Mai 2023
un chemin semé d’embûches
A défaut d’avoir pu aller sur Paris pour 2 rendez-vous liés à Eko-Stêr…. train avec 1h30 de retard… L’environnement de la gare de Nantes et le temps d’attente ont inspiré Jonathan pour l’écriture d’un post Linkedin sur les mobilités douces inclusives 🚲…. un des challenges que nous tenterons de relever au sein d’Eko-Stêr.
12 Juin 2023
ça bouillonne en cuisine
Rencontre avec l’association Les Bouillonnantes qui fédère, soutient, accompagne et valorise les lieux et acteurs engagés en faveur d’une alimentation responsable (un des adhérents est La Morinais, ferme restaurant située à Bains-sur-Oust 🍽️).
22 juin 2023
POint d’Étape santÉ
Présentation en Conseil d’Administration de la Mutuelle des Pays de Vilaine (partenaire centre de santé) de l’état d’avancement du projet Eko-Stêr et des points d’étapes que nous devons assurer avec nos partenaires du projet, dans l’objectif d’ouvrir Eko-Stêr en 2026-2027. 🗓️
27 Juin 2023
BONJOUR PARIS
Un aller-retour dans la journée sur Paris, afin d’échanger avec Ho Karan, qui devient notre 1er partenaire pour le futur espace bien-être. Est-ce un signe ?!… Nous étions rue de Bretagne 😉
29 Juin 2023
ON SE LA JOUE COLLECTIF
Réunion avec Open Lande pour faire un point d’étape et échanger sur le projet du tiers-lieu. Objectif : accueillir des acteurs de l’impact environnemental & social, locaux, régionaux et nationaux, pour une co-programmation événementielle et de formation.
30 Juin 2023
LA SANTÉ SE MET EN QUATRE
C’est parti ! Nos complices du “pas de côté” et de la “tempête de cerveaux” 🌪️, Sensipode, avaient concoctés pour nos partenaires du centre de santé globale, un atelier dédié ⛑️, afin de passer à la moulinette, l’ensemble du projet et des idées, et d’en tirer la substantifique moelle !
4 Juillet 2023
CRUCHON VISITE EKO-STÊR
Eko-Stêr, ce n’est plus le projet d’un seul restaurant, mais aussi celui d’une cave à manger et conserverie : Cruchon, porté par Apolline et Léandre, installés à Redon depuis 1 an. Avec l’aide de Service Compris et leur mentor Sarah Mainguy, ils ont eu la bonne idée de nous contacter, c’est un coup de ❤️.
18 Juillet 2023
LIEU HORS DU TEMPS POUR PROJET ATYPIQUE
Réunion prospective concernant l’évolution des bâtiments, dans le respect du PLU, afin de les faire transiter de leurs anciennes activités liées à Ti Kendalc’h aux activités qui seront accueillies par Eko-Stêr.
28 Juillet 2023
DE L’IMAGINAIRE INDIVIDUEL AU CONCRET COLLECTIF
Réunion avec Sensipode pour l’organisation de 3 ateliers en septembre-octobre avec les partenaires qui développeront les 6 activités qui seront accueillies au sein d’Eko-Stêr. Plus d’info dans la Newsletter #3
Derrière Eko-Stêr et ses différentes activités, il y a du monde, des personnalités, des savoir-faire variés. Quoi de mieux que donner la parole à chacun de nos partenaires pour qu’ils vous expliquent le pourquoi du comment ils ont rejoint ce projet ?
Tous les 2 mois, vous retrouverez dans notre newsletter une interview à ce sujet.
Aujourd’hui, Eko-Stêr donne la parole à Pierre-Yves, notre partenaire pour l’activité Eco-hôtel Inclusif 🎙
Peux-tu te présenter et présenter ta structure en quelques mots ?
Je m’appelle Pierre-Yves Le Gal. J’ai 37 ans, je vis à Nantes et je suis papa de 2 petits enfants. J’ai par ailleurs plusieurs sociétés.
Ma première société, Arzel, créée en 2012, est spécialisée dans l’accompagnement de pilotage de projets hôteliers pour le compte d’exploitants hôteliers, de porteurs de projets, d’investisseurs. Au cours de ces 10 dernières années, nous avons principalement travaillé sur l’ouverture et le pilotage de projets qui font des pas de côtés comme des auberges de jeunesse, des auberges familiales, des hostels, des écolodges et des concepts atypiques aussi bien par leur programmation, leur positionnement commercial et marketing et leur développement du parcours client novateur. Nous avons notamment un projet en cours aux Sables-d’Olonne.
Mais notre activité a beaucoup changé ces 3 dernières années. Nous avons préféré nous structurer et réfléchir à nos ambitions : non seulement en portant des projets hôteliers jusqu’à leur ouverture mais aussi en les exploitant. C’est dans ce cadre là que nous avons porté un projet en propre qui est Le Lieu Dit à Nantes. Telle une place de village,🏘️👫👬👭 nous avons repensé l’hôtellerie de quartier avec un certain nombre d’aspérités, tant du commerce de proximité, que du service, ou de l’hôtellerie décomplexée et vertueuse, avec un coeur d’activité qui se passe autour de la restauration 🍽️🍕, service aujourd’hui un peu oublié des hôtels.
Nous exploitons désormais un deuxième hôtel à Nantes, l’Astoria, et sur lequel nous prévoyons des travaux d’ici 2025. C’est un hôtel avec un positionnement plus central, plus urbain sur lequel nous essaierons de positionner un certain nombre de nos convictions tant en termes de lieu de vie, de multi-activités, ou de tiers-lieu.
Nous avons une chance formidable dans ces hôtels qui sont très bien situés, avec des rez-de-chaussée très vastes et sur lesquels les acteurs classiques de l’hôtellerie y intègrent trop peu de programmation, se retrouvant malheureusement vides entre 9h et 17h00, alors que ce sont, je pense, des terrains de jeu à explorer.
Quels sont les grands enjeux que tu rencontres en ce moment dans ton activité ? Et comment essayes-tu d’y répondre ?
Le premier est un enjeu humain de recrutement, formation et fidélisation des équipes.
Quel que soit le type d’hôtel ou de restaurant que l’on monte, qu’il soit le plus vertueux, le plus responsable possible, s’il n’y pas une équipe derrière pour incarner, promouvoir et produire les services de cet établissement, cela devient quasiment impossible.
L’enjeu est alors :
de réinventer les modèles de gestion du personnel,💡
de séduire, former, et embarquer de nouveaux talents qui ne sont pas issus de l’hôtellerie-restauration,
de les conserver en réfléchissant aux conditions de travail, à la suppression des coupures ✂️, à une meilleure formation ; en leur donnant un début de passion pour ce métier, ❤️
de les sensibiliser sur l’impact environnemental, avec le zéro-déchet ♻️, le mieux acheter et consommer 💚…,
et enfin de créer une énergie positive.
Le deuxième enjeu est de surprendre le client,‼️🤩 en créant un miroir grossissant de la modernité en hôtellerie. L’hôtel ou le restaurant doivent être des lieux de découverte et pas uniquement des lieux de continuité de la maison, ou de ce qu’on a vu à la télévision. Il faut se questionner sur comment nous pouvons oser, comment nous pouvons faire en sorte de mettre de la nouveauté dans les chambres, dans les assiettes, dans les parties communes, pour faire en sorte qu’un client se dise “Tiens j’ai vu ça, c’est pas mal, je pourrais éventuellement le ramener à la maison, ou dans mon entreprise, ou dans mon quotidien”.✨ C’est se dire qu’en communiquant autour de ça on doit pouvoir surprendre le client, quitte à le brusquer un petit peu.
C’est aussi réussir à surprendre le client en changeant un peu notre paradigme en termes de développement durable 🦉🌳🌺♻️dans ce domaine. Cela passe, sans vouloir être trop radical, par une réflexion sur le confort du client 🛌qui est le biais par lequel nous avons été formé en hôtellerie-restauration.
L’hôtellerie-restauration a toujours été en recherche incessante de confort : On ne dit jamais non à un client. Si un client veut de l’opulence il doit l’avoir… Mais je pense que nous devons être droits dans nos bottes en proposant une approche différente : du low tech (pas de climatisation, pas de télévision), du mieux manger, de la sobriété en général en termes de décoration et d’équipement. C’est aller un peu à l’encontre du confort du client, sans être moralisateur, sans dire que c’est pour leur bien. Il faut assumer jusqu’au bout.
As-tu quelques chiffres clés à nous présenter sur TES ENJEUX ?
Le secteur de l’hôtellerie-restauration conserve une légère opportunité car de nouveaux profils continuent d’arriver. Et je pense que l’une des clés du recrutement en général dans notre secteur est de mettre en avant tes valeurs, ton projet, presque comme un projet de société, tant pour tes clients que pour tes collaborateurs, car ils représentent en réalité la même cible.🎯
Au Lieu Dit, notre succès repose sur notre public plutôt jeune,🧒 qui est également notre cible potentielle de futurs collaborateurs.
Et, je crois que si un collaborateur actuel ou futur adhère à nos valeurs, il franchira nos portes. Parfois, il n’y a pas nécessairement une parfaite adéquation avec le poste lui-même, mais nous attirons des talents.
En termes de chiffres, nous avons la chance de voir notre équipe se développer continuellement. Nous avons commencé avec 8 personnes et nous sommes maintenant 20 au Lieu Dit, et 3 autres chez Arzel.
Grâce à notre approche de proximité, de sobriété et de donner un sens, notre restaurant fonctionne très très bien, avec une moyenne de 220 à 280 couverts par jour, et notre hôtel affiche un taux d’occupation supérieur à 75%, ce qui dépasse légèrement les standards nantais. Nous parvenons à séduire cette clientèle et nous constatons qu’une approche légère et responsable séduit à la fois nos collaborateurs et notre public cible.
Dans quel contexte as-tu entendu parlER d’Eko-Stêr ?
Je fais un parallèle avec l’arrivée de nouveaux collaborateurs, car l’émergence du Lieu-Dit a attiré un certain nombre de porteurs de projets, qu’ils soient liés ou non à l’hôtellerie-restauration. Ils sont venus en tant que clients, probablement par curiosité,⁉️ et ont ensuite perçu chez nous une ouverture d’esprit, du moins je l’espère. C’est ainsi que j’ai rencontré Claire et Jonathan pour le projet Eko-Stêr.
C’est donc à travers les valeurs du Lieu Dit que nous nous sommes rencontrés, que j’ai découvert leur projet, que je suis allé le visiter, et doucement nous avons commencé à élaborer une programmation hôtelière.
Il ne suffit pas de se lancer dans des projets par simple opportunité, en espérant obtenir un coup de projecteur médiatique. Il est crucial de partager une vision commune, celle d’une hospitalité en constante évolution et d’une intégration harmonieuse de diverses activités autour de l’hébergement. Cela crée une atmosphère stimulante et dynamique, un « joyeux bordel » 😄 où chaque élément se combine pour former un ensemble cohérent. C’est précisément ce « joyeux bordel » et cette approche qui m’ont séduit chez Eko-Stêr, et qui ressemblent énormément à ce que nous nous efforçons de réaliser ici, au Lieu-Dit, ainsi que dans nos autres projets.
Qu’est ce qui t’as attiré dans ce projet et pourquoi as-tu décidé de rejoindre l’aventure ?
J’apprécie particulièrement l’approche assez radicale d’Eko-Stêr en ce qui concerne son volet hôtelier. Situé dans un cadre rural accueillant🌳🌳🌳, ce vaste terrain de jeu répond à un besoin crucial. En effet, les études démontrent que ces 15 à 20 dernières années ont été particulièrement difficiles pour l’hôtellerie rurale, notamment pour les établissements en dehors des centres-villes, des zones périurbaines et des zones balnéaires. C’est pourquoi il est impératif de donner un nouveau souffle à l’hôtellerie rurale.
J’aime aussi le projet pour ses multiples facettes et ses différentes voies d’accès. Que ce soit à travers le bien-être, les séminaires, la restauration, l’hébergement ou la santé, l’idée est de créer un lieu de destination attrayant. On ne se rend pas simplement là-bas pour satisfaire un besoin d’hébergement ou de restauration, mais plutôt pour découvrir l’atmosphère unique de cet endroit.✨💫 Cela peut inciter les visiteurs à revenir ultérieurement pour d’autres motifs personnels ou professionnels.
Enfin, ce qui m’a plu, ce sont les sujets du développement durable, de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et de l’inclusion.👩🦽 Il est intéressant de vouloir se positionner comme un modèle de modernité et de démontrer qu’un tel modèle est possible. Rien de mieux que des personnes qui se disent : « Personne n’y a pensé, personne ne l’a fait. » Mais ce n’est pas parce que personne ne l’a fait que cela ne peut pas être réalisé.
Un exemple que je cite fréquemment est celui de l’ordinateur Mac 🍏 doté du cube bleu à l’arrière. Personne ne réclamait un ordinateur en forme d’ogive entièrement bleu, mais Apple a osé le créer. C’était une idée brillante 💭et les gens se sont littéralement arraché cet ordinateur.
C’est un peu le principe de ces projets-là : montrer qu’ils ont du sens, une véritable logique, et qu’ils plaisent malgré les nombreux obstacles. Soyons honnêtes, la position géographique d’Eko-Stêr n’est pas directement liée à d’importants flux touristiques. Elle est située dans une belle agglomération mais pas au cœur d’une grande métropole, et est proche de nombreuses métropoles sans pour autant être en bord de mer. Finalement, nous devrons créer nos propres atouts.
Cette approche me fait penser à nos voisins Vendéens et à leur stratégie pleinement assumée du département. Bien que la Vendée ne soit pas dotée d’atouts naturels exceptionnels tels que de grandes villes ou des plages paradisiaques, elle a néanmoins adopté une politique de création de destinations en valorisant des événements tels que le Vendée Globe et des sites touristiques uniques comme le Puy du Fou.
En résumé, si nous ne disposons pas d’éléments distinctifs majeurs, nous devons les créer nous-mêmes.
Peux-tu nous décrire le projet d’ECO-Hôtel Inclusif que tu souhaites mettre en place sur Eko-Stêr avec nous ?
Le projet hôtelier est en cours de développement sur Eko-Stêr et il se concentre principalement sur la création d’une hôtellerie accessible. Les porteurs de projet mènent une réelle réflexion sur l’accessibilité et l’inclusion dans ce domaine, qui est souvent négligé. L’objectif est d’offrir un accueil de qualité aux personnes en situation de handicap 👨🦽, en rémission, ainsi qu’à une clientèle vieillissante, car notre clientèle tend à être de plus en plus âgée.👵👴 Ce défi est particulièrement marqué pour les hôtels indépendants, tandis que l’hôtellerie de groupe a déjà pris une longueur d’avance.
Notre ambition est de créer un lieu où se mêlent harmonieusement des clients à la recherche de confort, de détente et de repos, 🧘♀️🚴🏻 des clients en déplacement professionnel, des passionnés de gastronomie 🍽️ et une clientèle peut-être un peu plus festive.🥳 Ce qui rend cette dynamique intéressante, c’est la possibilité de favoriser les échanges et les interactions entre ces différentes catégories de clients.
Dans cette perspective, nous souhaitons développer une approche sobre de l’hôtellerie. Notre engagement envers nos clients se résume à leur offrir un sommeil de qualité 🛌 et une douche agréable,🚿 sans chercher à créer un luxe ostentatoire basé sur des détails superflus comme l’épaisseur de la moquette. Notre objectif est plutôt de s’inscrire harmonieusement dans le paysage environnant, d’en faire partie intégrante, et de réduire au maximum l’empreinte de nos chambres en termes d’équipements, d’aménagement, de décoration et de technologie.
Cependant, une fois que nous aurons comblé ce besoin essentiel de bien dormir et de prendre une bonne douche, nous comprenons que la véritable essence de l’expérience se trouve ailleurs, dans les multiples activités proposées à Eko-Stêr. Il ne s’agit donc pas de se cloîtrer dans sa chambre, mais plutôt de créer un espace réconfortant où l’on se sent bien, tout en incitant nos clients à passer le moins de temps possible à l’intérieur.
En réalité, le succès de notre projet se mesurera au temps que les clients passeront en dehors de leur chambre, car c’est là que se trouve l’attrait véritable d’Eko-Stêr.
Où en es-tu dans la réalisation de ton activité au sein d’Eko-Stêr ?
La tâche qui nous attend est tout simplement immense. Nous devons mettre en place un programme qui repose sur les flux de clients. Au lieu d’une simple marche dans l’espace, c’est un véritable parcours dans le temps qui nous attend, de 1h du matin jusqu’à 23h.⌚ Il est crucial de réfléchir à ce qui se passera dans l’établissement, comment nous pouvons insuffler de la vie, optimiser les espaces et garantir un confort optimal. Il s’agit d’un processus de réflexion approfondie, de perfectionnement et de peaufinage de l’identité de l’hôtel. Pourquoi choisir Eko-Stêr ? Quels sont nos engagements essentiels ? Le confort, la sobriété, la convivialité… Nous devons nous assurer d’avoir des atouts concurrentiels, des avantages concurrentiels solides.
Ensuite, il faudra passer à la construction et à l’aménagement. Une fois que le travail de programmation sera terminé, nous devrons nous lancer dans une véritable quête pour trouver la décoration parfaite, le mobilier adéquat et les initiatives novatrices. Nous devrons rechercher des matériaux recyclés,♻️ parfois méconnus, qui se trouvent sous nos yeux depuis des années. Notre objectif est de construire un hôtel avec un impact environnemental minimal. Il s’agit de créer un hôtel neuf en utilisant le moins de ressources neuves possible, en privilégiant une réflexion poussée. Nous ne devons pas suivre aveuglément les sentiers battus pour chaque aspect du projet. Il est essentiel de se demander pourquoi nous faisons les choses de cette manière et pourquoi nous ne pourrions pas faire différemment. 👨🔬 Parfois il faudra accepter de renoncer à certaines idées qui ne sont pas réalisables en raison des obligations légales liées à l’accessibilité et à la sécurité. Chaque sujet doit être abordé avec une perspective nouvelle.
Donc oui, il y a encore beaucoup de travail 🚧 à accomplir, c’est indéniable.
Quels types d’usagers pourront séjourner dans cet hôtel ? Qu’est-ce qu’ils pourraient y faire?
La vision initiale est basée sur une approche arithmétique. Il y a 5 jours de travail et 2 jours de week-end dans une semaine, et seulement 5 semaines de congés payés en France. Par conséquent, si nous aspirons à un projet couronné de succès sur le plan économique – ce qui est crucial – notre cible doit se tourner naturellement vers le tourisme d’affaires. 👔
Cependant, il est important de souligner que nous ne visons pas les déplacements traditionnels des représentants de commerce ni les séminaires d’entreprise classiques. Notre objectif est plutôt d’attirer des professionnels travaillant à distance,💻 des retraites professionnelles à la recherche d’un cadre propice à leur activité.🌳 Nous disposons d’un espace de jeu et de travail exceptionnel qui peut être exploité par les entreprises. Ainsi, nous devons en premier lieu cibler les entreprises, car ce sont elles qui assureront notre activité tout au long de l’année. Nous chercherons à attirer des entreprises du bassin rennais, nantais, mais également d’autres régions plus éloignées.
Ensuite, nous aurons une clientèle loisir qui sera motivée par l’idée de vivre une expérience de « bulle » ou d’évasion. 🌳🧘♂️ Il ne s’agit pas tant de découvrir la région de Redon, mais plutôt de se connecter avec toutes ses particularités et ses valeurs. Nous devons développer des séjours de loisirs pour les individus, les couples ou les familles.
Il existe de nombreuses connexions et interactions possibles avec les activités professionnelles nomades, avec la restauration et avec les activités touristiques. Nous pourrions proposer des packages découverte incluant des expériences liées à l’agriculture,👩🌾 aux sports 🚴♀️et aux loisirs en plein air.🧗🏻♂️ Je suis convaincu que nous pouvons créer plusieurs formules attractives autour de ces activités.
Connais-tu des établissements similaires comme des hôtels inclusifs ou d’autres typologies d’éco-hôtels qui intègrent différentes activités en France ou ailleurs ?
Actuellement, je n’ai pas de référence précise en tête pour décrire à quoi pourrait ressembler Eko-Stêr. Cependant, il existe des établissements qui ont réussi à combiner efficacement ces éléments, tels que Le Domaine de Pan situé près de Saint-Nazaire, dans la région de Brière. De plus, le Country Lodge et le Barn ont été des pionniers dans le domaine de l’hôtellerie alternative axée sur la destination et la campagne. Il y a également la Grée des Landes, bien que son orientation soit davantage axée sur le bien-être et les soins. Dans l’ensemble, je n’ai pas encore identifié un établissement équivalent qui intègre l’inclusion, le développement durable et l’hébergement, tout en offrant des services adaptés aux besoins des voyageurs d’affaires.
Quel est ton “petit +” ?
Le petit + c’est que j’aime bien me mettre en danger sur des projets comme ça ! ⚡⚡⚡La prise de risque et la sortie de zone de confort font partie intégrante des projets ambitieux. L’idée est de se démarquer en faisant les choses différemment, avec un fort engagement. Je considère que le véritable succès d’un projet réside dans sa capacité à surprendre, voir à heurter de manière positive, tout en apportant une valeur ajoutée significative. J’ai cette volonté de faire les choses de manière unique à chaque fois.
>>> Interview réalisée le 14 avril 2023, avec Pierre-Yves Le Gal du Lieu Dit + Arzel à Nantes
Dans la quiétude de la campagne, où le canal de Nantes à Brest et la rivière de l’Oust se rejoignent, se blottit la friche de l’ancien centre culturel breton Ti-Kendalc’h. Au fil des saisons, elle attend sa métamorphose pour se transformer en un lieu de vie accueillant, ouvert à tous, empreint d’écologie et d’inclusion.
Alors que les jours s’étirent et s’épanouissent, Et que les premiers rayons, timides, traversent les cimes, La pinède émerge d’un hiver endormi, Pour révéler son écosystème en vie.
Les oiseaux, de leurs lointaines migrations, font retour, Les petits mammifères quittent leurs refuges sans détour, Les insectes bourdonnent près des fleurs colorées, La forêt s’anime, vibrant de mille sons enchantés.
Les sentiers sinueux se frayent un chemin, Invitant les promeneurs à s’aventurer plus loin, À cheval, à pied ou à vélo, en harmonie, Pour explorer la magie de cette nature infinie.
Sur les rives de l’île aux pies, un autre spectacle émerge, Un havre de verdure où l’âme se nourrit de paix et de gaieté, Les canoës glissent sur l’eau, les rires résonnent en écho, Un refuge en pleine nature où les cœurs se libèrent, il est beau.
Les grimpeurs escaladent vaillamment les fronts de roches, Dans cette Armorique Apalachienne, leur défi se broche, L’adrénaline les porte, à la conquête des hauteurs, Connectés à la terre, en quête de liberté et de splendeur.
Non loin de là, la friche de Ti-kendalch, Tel un tableau sauvage, un paradis caché dans l’ombre, Les herbes folles dansent au gré du vent, Les esprits curieux trouvent là un enchantement.
Et la nuit venue, les arbres dansent avec grâce, Le rond de Saint-Vincent, un enchantement qui passe, Au chant de l’engoulevent, symphonie nocturne, La nature célèbre, dans sa danse taciturne.
Et dans l’esprit d’éco-responsabilité, Le projet Eko-Stêr tisse sa toile de durabilité, Entre préservation et innovation, il évolue, Une vision pour un avenir meilleur, un écosystème en vue.
Ainsi, dans ce poème dédié à la nature, Qui éveille nos sens, émerveille notre stature, Sachons préserver ces trésors qui nous entourent, Et gardons dans nos cœurs l’amour pour la nature qui toujours perdure.
Ha goude-se, enni an douar a blijadur, O selaou ac’hanomp ha ro empenn d’an natur, Redomp da zegas ar spered d’ar vro a glask douar, Ha kreiz ar sonerezh-se, e vevomp a-dreñv an amzer! *
* Et ensuite, sur cette terre de plaisir, Écoutons ensemble et offrons notre attention à la nature, Allons apporter l’esprit du pays qui cherche la terre, Et au cœur de cette harmonie, vivons à travers le temps !
Derrière Eko-Stêr et ses différentes activités, il y a du monde, des personnalités, des savoir-faire variés. Quoi de mieux que donner la parole à chacun de nos partenaires pour qu’ils vous expliquent le pourquoi du comment ils ont rejoint ce projet ?
Tous les 2 mois, vous retrouverez dans notre newsletter une interview à ce sujet.
Aujourd’hui, Eko-Stêr donne la parole à Jean-Michel, notre partenaire pour l’activité microferme 🎙
Peux-tu te présenter et présenter ta structure en quelques mots ?
Jean-Michel Le Guen, maraîcher en bio-intensif sur très petite surface à Orvault (Microferme des Anges). 🌱🥕Je suis paysagiste de formation 🌷et j’ai été paysagiste à la ville de Vannes pendant 13 ans, puis à mon compte pendant 6 ans dans la région de Vannes.
Fin 2010, je me suis installé en Gironde en maraîchage bio classique. Mais au bout d’un an, j’ai pu constater que le métier était très très dur, alors même que je travaillais la terre depuis l’âge de 15 ans. J’ai alors une réflexion en regardant mon tracteur et je décide d’inverser les roues 🚜 pour travailler des planches un peu moins larges. Simultanément, une amie maraîchère m’a parlé de Jean-Martin Fortier et de sa méthode de maraîchage qui m’a interpellé et m’a amené à lire son livre. Ça a été un véritable déclic pour moi.💡Je me retrouvais sur beaucoup de points dans l’organisation de la ferme. J’ai donc décidé de suivre sa méthode de bio-intensif tout en étant ferme pilote en agroforesterie. Au bout d’un an et demi, j’ai diminué ma surface d’exploitation de moitié en produisant beaucoup plus que ce que je faisais avec un tracteur et nous sommes devenus très vite rentables sur cette ferme.
En 2016, j’ai décidé de quitter la Gironde pour des raisons personnelles et de faire une formation de brasseur, afin d’’installer une brasserie sur un terrain de 5000m2 acquis sur Orvault Mais les investissements étant conséquents, j’ai préféré partir sur un autre projet.
J’ai alors lu le rapport d’étude de l’INRAE – AgroParisTech sur la ferme du Bec Hellouin concernant son modèle agricole, plus ou moins critiqué. J’ai comparé ces données avec mes chiffres. Je me suis ainsi rendu compte que je pourrai mieux m’en sortir financièrement sur une petite surface.
Ainsi en 2018, je me suis installé en tant que maraîcher sur très petite surface sur la méthode bio-intensive et en agroforesterie (pour travailler avec la biodiversité environnante).🌱🌳 Aujourd’hui je commercialise ma production à 100% auprès des restaurateurs et chefs. 👩🍳
Quels sont les grands enjeux que tu rencontres en ce moment dans ton activité ? Et comment essayes-tu d’y répondre ?
Les changements de température 🌡️ depuis 2 ans sont très compliqués à gérer sur l’exploitation. Il y a de plus en plus de tempêtes.💨 Nous pouvons passer en 24 heures de -3°C ❄️ la nuit à +20°C ☀️ dans la journée. Et ça, les légumes n’aiment pas. Ces problèmes climatiques posent question sur comment faire pour sortir des légumes à cette saison. Je suis en train de réfléchir à me réadapter et pourquoi pas changer les variétés. Je fais beaucoup d’essais.
Il y a un deuxième sujet, c’est l’eau. 💧☀️
Nous espérons qu’il y aura toujours de l’eau, car même si notre méthode de bio-intensif requiert beaucoup moins d’eau, nous en avons toujours besoin. Nous ne cultivons pas de légumes sans eau. Ce sera une des plus grosses problématiques dans l’avenir.
Malgré tout le bio-intensif est une solution à la limitation d’arrosage : en serrant beaucoup les légumes, on crée une canopée et il y a moins d’évapotranspiration. Les sols sont toujours couverts que ce soit par des plants, de la paille, ou des bâches pour certains.
As-tu quelques chiffres clés à nous présenter sur la méthode du bio-intensif ?
On peut faire, sur très petite surface en bio-intensif, environ 4 à 5 fois plus de chiffre d’affaires que sur une surface en maraîchage bio classique (à surface équivalente).
Par exemple, Tom Rial d’Une Ferme du Perche, qui travaille sur 1ha, annonce pour sa 3ème année d’exploitation un chiffre d’affaires de 250,000€. Ce modèle de ferme devrait monter à 300,000€, et créer environ 6 à 7 emplois sur la ferme.
Certains détracteurs disent qu’il y a de moins en moins d’agriculteurs, et qu’il serait impossible de pourvoir aux besoins de ce modèle. Qu’en penses-tu?
Je ne comprends pas ces détracteurs car il y a de plus en plus de demandes, mais pas sur l’ancien métier d’agriculteur.
Les fermes en bio-intensif proposent un modèle socialement durable : en moyenne 35h/semaine, week-end, vacances… 🕠 Elles recrutent plus de salariés à l’hectare que des fermes classiques.
Dans quel contexte as-tu entendu parlé d’Eko-Stêr?
Suite à votre rencontre (Claire et Jonathan Charier), vous êtes venus sur la ferme et très vite ça s’est bien passé, on s’est fait confiance.✨ Vous m’avez proposé ce projet que je trouve pertinent, que j’aime beaucoup et c’est pour ça que je suis toujours là au bout de 2 ans et demi.
Qu’est ce qui t’as attiré dans ce projet et pourquoi as-tu décidé de rejoindre l’aventure ?
Au départ le côté écologique et cette vue globale sur la terre, les bâtiments, le restaurant ; puis la médecine qui ne portera pas que sur la médecine classique ; enfin l’aspect inclusif dans le système ; il y avait un ensemble super intéressant, qui me parle, et qui pour moi n’existe pas vraiment encore. Ce projet montre qu’il y a d’autres ouvertures.
Ce qui me plaît dans Eko-Stêr, c’est tout cet ensemble ainsi que les personnes qu’il y a autour, vous et tout le groupe que vous avez créé. 🌈
Peux-tu nous décrire le projet de microferme que tu souhaites mettre en place sur Eko-Stêr avec nous ?
L’idée c’est que cette ferme :
produise des légumes et fruits pour le restaurant, 🥕🍓🥒🍒
soit basée sur un modèle moderne tout en perpétuant la culture maraîchère de nos ancêtres : en encerclant la parcelle avec des murs en paille-terre (microclimat) sur le modèle des fermes du 19ème siècle autour des grandes villes ; en plantant beaucoup d’arbres dans cette enceinte ; en favorisant la biodiversité ; et en ayant quelques animaux, 🌳🐓🌸🐝
soit rentable, sans dégrader le paysage et en étant la moins polluante possible, en évitant au maximum le plastique par l’emploi de serres déplaçables, ♻️
soit inclusive en permettant de circuler facilement et en proposant des ateliers adaptés, 👨🦯👩🦽
soit visible et accessible en permanence aux usagers d’Eko-Stêr, soit pour faire du sport, soit pour se balader… 🏃♀️
Qu’est ce qu’il reste à faire avant l’ouverture de la ferme ?
La priorité dans le projet Eko-Stêr est de créer la ferme car elle doit être prête à fournir le restaurant lorsqu’il ouvrira.
Il faudra valider le plan d’implantation de la ferme et réaliser les plans du bâtiment agricole pour les autorisations et permis.
Lorsque le bâtiment sera construit, il faudra réaliser le circuit d’irrigation et le terrassement des allées.
Il sera nécessaire de nourrir les sols pendant 1 an, puis les plantations et le maraîchage pourront démarrer.
A quel type de clients s’adressera la ferme ?
Nous produirons des légumes et fruits au moins pour le restaurant. Si on arrive à être 100% autonome, ce sera bien. Nous pourrons aussi offrir des œufs, des poulets…🐓🥚
Après, nous pourrons éventuellement faire des paniers pour la clientèle locale. Ça dépendra de la production.
Existe-t-il des équivalents à ce projet de ferme en France ou ailleurs ?
Par contre, il n’existe pas d’équivalent dans un système complet comme Eko-Stêr (hôtel, restaurant, médecine et soins holistiques, tiers-lieu) et encore moins pour des fermes en bio-intensif.
Quel est ton “petit +” ? En quoi cette ferme sera différente de ce qui existe déjà ?
La ferme d’Eko-Stêr se différenciera de par sa conception.
L’idée est de créer une ferme moderne qui vient puiser dans des pratiques anciennes : la méthode, les murs d’enceinte en paille-terre, les arbres, les fruitiers, les poules…
En résumé, ce sera une ferme avec une belle résilience.
On pourra aussi mettre en place plus rapidement les choses et elle fonctionnera donc plus vite dans un système agroécologique. D’ailleurs, il n’existe pas beaucoup d’études sur les sols dans ce modèle d’agriculture. Peut être qu’il serait intéressant d’en faire une afin de voir si le système fonctionne bien, qu’on ne pollue pas les sols, et qu’on les nourrit suffisamment même si on produit beaucoup dessus.
>>> Interview réalisée le 14 avril 2023, avec Jean-Michel Le Guen de la Microferme des Anges à Orvault
Que s’est-il passé depuis la dernière newsletter ? On commence à parler d’Eko-Stêr dans la presse, nous continuons les ateliers d’échanges, nous lançons un appel à initiatives… On vous raconte tout (ou presque) de cette aventure entrepreneuriale et collective ici.👇
2 Février 2023
Thé ou café
Nous organisons une première visite de presse, présentant le projet Eko-Stêr sur site autour d’un petit déjeuner bio, local et de saison. ☕🥐🍐
Mars 2023
Une équipe en devenir
Nous commençons déjà 😅 à recevoir des CV de praticiens holistiques pour le centre de santé. N’hésitez pas si vous êtes intéressés, mais attention le lieu n’ouvrira qu’en 2026.
14 Mars 2023
UNE CANTINE SOLIDAIRE SUR EKO-STÊR ?
Nous rencontrons les fondatrices de La Cocotte Solidaire à Nantes. 🍽️ Si vous portez un projet de ce type autour de Redon, faites-nous signe pour qu’on en discute. Nous verrons s’il est possible de vous prévoir un espace dans un des bâtiments du futur Eko-Stêr 🤔
23 Mars 2023
Des récits souhaitables
La Mutuelle des Pays de Vilaine nous a accueilli pour organiser un 2ème atelier d’échanges entre les partenaires des activités Eko-Stêr et des institutionnels du territoire, afin d’explorer les imaginaires de la transition et de l’adaptation du territoire.
23 Mars 2023
Un jardin maraîcher
Notre partenaire, Jean-Michel Le Guen, de la Microferme des Anges, a réalisé un premier plan d’intention de la future microferme Eko-Stêr. 🧑🌾 🥕
6 Avril 2023
Qu’est ce que nous réserve l’avenir ?
Afin de prendre en compte les évolutions sociétales, nous lançons, accompagné de Sensipode, une étude de marché d’Eko-Stêr selon une vision triple capital (intégrer les enjeux environnementaux et sociaux, aux enjeux économiques).
14 & 15 Avril 2023
Du fun et du run !
Nous sommes invités à présenter l’avenir du site de Ti-Kendalc’h sur un stand lors du Tiken Trail ! 🏃♂️
28 Avril 2023
J’ai une idée, un projet
Lancement de “Mon carnet de bonnes idées et de projets utiles à concrétiser” pour provoquer des initiatives de coopération avec Eko-Stêr. À télécharger ici
Intensif peut facilement faire peur, car notre imaginaire nous fait faire le rapprochement avec l’agriculture intensive, l’industrie, l’usine, …
Pour autant le terme intensif est à comprendre ici de manière positive.
C’est une contraction et traduction de “biological intensivity” qui se traduirait plus exactement par “intensité biologique”. On parle donc de l’intensité du vivant… d’un sol vivant.
Ça marche comment tout ça ?🤔
Le bio-intensif est donc une agriculture régénératrice des sols et du vivant, qui va, via…
une préparation préalable des sols appauvris par une agriculture conventionnelle chimique (apport de couches azotées et carbonées, fumier, compost, …),
un ameublissement du sol sans retournement, un amendement continue en matière organique et une amélioration de la structure du sol,
une planification du jardin maraîcher mixant combinaison et complémentarité des cultures, avec une rotation pluriannuelle,
une organisation matérielle et humaine optimisée, grande densité de plants, longueur et espacement des planches réduits,
… redonner une “intensivité”, rebooster le sol, créer un cercle vertueux, pour redonner vie dans le sol, sur le sol et dans l’air.
Retour à l’envoyeur ! 🪃
Pour autant, derrière ce nouveau terme de “bio-intensif”, “maraichage bio sur petite surface” ou encore de “maraîchage sur sol vivant”, il n’y a rien de nouveau.
Cette méthode nous vient d’outre-Atlantique, via Eliot Coleman 🇺🇸 et Jean-Martin Fortier 🇨🇦, qui l’ont popularisé. Mais ils ont “tout simplement” repris et mis au goût du jour la méthode des maraîchers parisiens 🇫🇷 du XIXe siècle, qui réussissaient à fournir en quantité suffisante de fruits et légumes le bassin parisien dont la population explosait, à un moment où le traitement biochimique des sols et plantations n’existait pas encore.
Au-delà d’être positif pour la faune et la flore, le bio-intensif est donc aussi productif.
Sans oublier de prendre en compte l’aspect saveur et nutritif de l’aliment (vitamines, etc).
(Petite parenthèse philosophique non vérifiée scientifiquement) 🧑🏫
Une tomate de 200g pleine d’eau apporte-t-elle autant de vitamines et minéraux qu’une tomate de 200g pleine de chair ? 🍅 vs 🍅
Un filet de poulet de 150g qui se réduit fortement à la cuisson et rend de l’eau (et donc perd de son poids) est-il aussi nourrissant qu’un filet de poulet élevé en plein air de 150g qui ne se réduit pas à la cuisson ? 🍗 vs 🍗
Est-il encore pertinent de comparer un produit industriel avec un produit bio cultivé en pleine terre ou élevé en liberté avec un simple barème “prix € / kg” ? ⚖️
Est-ce que le différentiel aujourd’hui au profit du produit industriel serait le même si nous pouvions avoir un comparatif sur un barème “prix € / kg nutritif” ? 🏋️♀️
En sommes, comment nous aider à manger moins en quantité mais mieux en qualité, avec un meilleur apport nutritif, sans pour autant dépenser plus ? 💸🍽️
Et si on essayait de s’y retrouver dans toutes ces méthodes agricoles ?! 🚜
Pour vous simplifier un peu plus les choses (ou pas… 😬) et vous retrouver dans tout ça, en ordre d’impact pour la faune et flore (du plus problématique au plus positif) :
Agriculture conventionnelle (productiviste et intensive)